Le Bitcoin et les Crypto-monnaies polluent ?
Les plus grands enjeux actuels se concentrent autour des impacts de l’Homme sur l’environnement. A l’heure actuelle où les crypto-monnaies captent l’attention médiatique il est normal d’essayer d’en trouver les défauts. Cependant il est vrai que pour créer les tokens d’une crypto-monnaie, il faut fournir une puissance de calcul, ce qui demande un approvisionnement en électricité. Par exemple, la création des bitcoin à l’heure actuelle demanderait autant d’électricité que les besoins énergétique du Pérou.
Il est certain que la création de la crypto-monnaie ainsi que sa gestion semble de prime abord vorace en énergie, mais aux vues des possibilités couplés à l’efficacité qu’offre la blockchain pour gérer l’ensemble de toutes les transactions à travers le monde de manière décentralisé 24/24 et 7/7 de manière automatisé en limitant au maximum les intermédiaire le bond technologique qu’offre la blockchain est sans équivalent par apport aux secteurs de la finance classique.
Il serait absurde d’incriminer l’utilisation du Bitcoin comme l’ennemie de l’environnement pour preuve selon les estimations de Galaxy, la consommation énergétique annuelle de Bitcoin s’élève à 114 TWh, tandis que le secteur bancaire en consomme plus de 238,92 TWh chaque année et 240 TWh pour l’or.
En 2018, les émissions de gaz à effet de serre issues des activités de financement et d’investissement des quatre principales banques françaises – BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE – dans le secteur des énergies fossiles ont atteint plus de 2 milliards de tonnes équivalent CO², soit 4,5 fois les émissions de toute la France cette même année.
Chacune des trois premières banques françaises ont une empreinte
carbone supérieure à celle du territoire français tous secteurs confondu.
Il faut également souligner que de nombreux professionnels du secteur ont innovés pour permettre au Proof of Work, d’utiliser autant que possible les énergies renouvelables.
Jusqu’à atteindre les 70% d’énergie renouvelable pour son utilisation.
Pour ne citer que quelques une des nombreuses possibilités nous avons :
L’hydroélectricité via les centrales et les barrages hydroélectriques (Chine, Canada) Le secteur Nucléaire (Venezuela, Ukraine) La géothermie (Islande, Salvador etc.) Les fermes d’énergies solaires et éoliens (Maroc, Canada etc.) D’autres utilisations ont pu également voir le jour dû à la déperdition de chaleur générée par le proof of work tel que : Le chauffage pour particuliers (chauffe-eau, chauffage au sol) ainsi que pour les professionnels (piscines publiques).
Pour conclure, d’après un rapport de CoinShare publié en décembre 2019, 73% de l’énergie utilisée par le minage de BTC est en effet renouvelable. Les 27% restants proviennent du nucléaire et de l’énergie fossile (charbon, pétrole ou gaz naturel par exemple).
Pouvons nous dire autant du secteur financier classique ?
Au vu des précédents chiffres sur la pollution du système actuel, négliger les efforts pour mettre en place de manière durable une nouvelle technologie bien plus efficace que la précédente est contre productive.
Pensez-vous que rendre visite aux banques dans d’immense immeubles en béton climatisé sur plusieurs étages restera moins polluant qu’une ferme de minage (recyclable, capable de fonctionner aux énergies renouvelables) capable de gérer de manière autonome sans corruption des milliers de transactions à travers le monde ? sans oublier le sacrifice de milliers d’arbres pour le papier pour la fabrication des billets, carnet de chèques, de forage pour extraire les métaux précieux concernant les pièces de monnaies, l’utilisation d’une encre mais sans aucun doute ultra toxique, a-t-elle encore du sens face aux progrès techniques proposés dans le domaine de la Blockchain ?.